4ème de Couverture :
«Louise ? Quelle chance vous avez d’être tombés sur elle. Elle a été comme une seconde mère pour mes garçons. Ça a été un vrai crève-cœur quand nous avons dû nous en séparer. Pour tout vous dire, à l’époque, j’ai même songé à faire un troisième enfant pour pouvoir la garder.»
Lorsque Myriam décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise et sont conquis par son aisance avec Mila et Adam, et par le soin bientôt indispensable qu’elle apporte à leur foyer, laissant progressivement s’installer le piège de la dépendance mutuelle.
Mon Avis :
Les premières phrases du roman de Leïla Slimani, sont très dures, on se les prend en pleine figure tel un uppercut. Elles donnent immédiatement le ton de ce roman.
Deux enfants sont sauvagement assassinés. Par un truand ? Une brute épaisse au faciès effrayant ? Eh bien non. Comment, Louise, la nounou parfaite et si discrète a-t-elle pu céder à un tel élan de cruauté, de barbarie ?
Comme les très bons policiers, l'histoire commence par la fin. Il n'y aura donc pas de happy-end. L'auteur s'est attachée à nous le faire comprendre en procédant à l'analyse très précise du personnage de Louise qui dès les premiers temps a totalement séduit Myriam et son mari Paul qui voyaient en elle, la nounou parfaite.
Le couple est tellement content de cette femme qui semble si parfaite qu'elle leur devient rapidement indispensable.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman qui m'a touchée et littéralement bouleversée. Etant nounou moi-même, j'avoue avoir eu du mal à relativiser tellement il me semblait dur, et parfois étouffant. Si je l'ai lu rapidement, des pauses ont été plus que nécessaires pour me permettre de "digérer" toute cette violence et cette rage qui vont au final finir par exploser.
Cependant, il sera tout à fait légitime que cette histoire si particulière puisse déranger beaucoup mais il est certain que l'on ne peut ressortir indemne de la lecture de ce roman.
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