4ème de Couverture :
Qu’elle soit sur les planches d’un petit théâtre amateur, dans les rues de White Chapel, ou encore dans l’accueillant cimetière de Firmin, la mort rôde, gracile et insouciante, au gré de la folie des hommes et de la noirceur des âmes.
Ce recueil nous propose seize nouvelles noires, entre horreur, humour et décadence. De Berlin à Londres, à travers les époques et les drames, l’auteure nous fait voyager dans son univers sombre et dérangeant, nous rappelant à chaque page que seul parmi des milliers, chacun des protagonistes de ces textes n’est rien d’autre qu’un grain de sable, à la fois pierre angulaire de l’univers et piètre poussière insignifiante.
Mon Avis :
Ce recueil explore les différentes facettes du thème de la mort. Cette dernière, évoquée parfois avec tendresse, puis avec horreur, et enfin avec humour, ne laisse jamais le lecteur de marbre.
La très belle plume et l'imagination de l’auteure nous emportent sur les sentiers plus ou moins sinueux de la mort. Elle nous fait découvrir au fil des pages des personnages divers et variés, sans aucun point commun.
Tout d’abord, dans « Ave Maria », nous découvrons Eugénie, petite fille désobéissante qui ne cherche qu'à s'attirer des ennuis.
Puis nous faisons connaissance avec un jeune homme fasciné par une statuette « Bartabas », symbole de la troupe de théâtre dont il fait partie, et ensuite nous en apprenons de belles dans les «Confessions» de l'aristocrate Charles Brownhat, un homme en quête de nourriture sanglante.
Le décor change alors et nous nous promenons sur une plage de sable fin pour faire connaissance avec Manon, une enfant qui grandit et vit sa vie dans « Mémoires d'un grain de sable ». Ce petit grain voit et entend tout...
Nous continuons notre balade jusqu’à l'entrée d'un cimetière gardé par Firmin, le vieux gardien, et où se rend tous les jours une veuve, « Misses Betford ». Puis arrive cette « Nuit la plus longue » à la maison de retraite, durant laquelle trois voleurs pensant qu’il sera facile de voler des personnes âgées pendant leur repas du soir, vont s’apercevoir à leur dépens que cela était finalement loin d’être aussi simple. Et enfin, pour clore ce voyage au pays de la mort, nous terminons par l’histoire de cette famille qui, lors d’une randonnée, perd un de ses fils, Teddy, dans « Au nom du père ».
Si j’ai préféré certaines nouvelles à d’autres, et notamment « Ton autre toi » que j'ai adorée, je dois dire que l’ensemble se lit parfaitement bien et l'on finit par comprendre le titre de ce recueil une fois sa dernière page tournée.
En résumé, un agréable et inédit moment de lecture, tant par sa forme que par son thème.
En résumé, un agréable et inédit moment de lecture, tant par sa forme que par son thème.
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